đââïž Je vous ai compriiIiiiIs !
#05 - Retour sur l'enquĂȘte effectuĂ©e pour La Plume DĂ©chaĂźnĂ©e
Vous vous souvenez du p'tit sondage de la derniĂšre fois ?
Celui oĂč je vous demandais de me lapider afin d'avoir une idĂ©e plus claire de l'orientation Ă donner Ă cette newsletter ?
Bon, beh il est temps que l'on fasse le point ensemble.
đ Je vous remets d'abord un peu de contexte, pour celles et ceux qui s'en sont foutus comme d'une guigne.
Le sondage vous interrogeait sur vos pratiques de consommation des newsletters et sur ce que vous appréciez dans le format actuel de La Plume.
L'idée, pour moi, c'était de mieux se caler sur vos attentes afin d'affiner la recette. DÚs le départ, j'ai considéré cette newsletter comme un "produit" : on n'est pas sur un blog Skyrock, mais sur quelque chose susceptible de vous apporter un peu de valeur.
Déjà , mille mercis aux 14 répondants ; 14 sur 67, c'est pas énorme (je visais plutÎt 30 %), mais soit : je vais visiblement devoir m'en contenter. On va dire que ça brosse quelques tendances, mais que le tout reste à prendre avec des pincettes.
1ïžâŁ On va commencer par des Ă©vidences : vous aimez lire des newsletters.
(â ïž Attention, Ă©dito un peu long)
Pas de vraie surprise de mon cÎté : en général, les personnes qui s'inscrivent sur une newsletter en lisent au moins une autre à cÎté. Ce qui m'intéressait surtout, c'était de savoir si vous les lisiez complÚtement ou en mode zigzag viteuf, mais il semblerait que vous soyez des vénÚres de la lecture numérique. Tant mieux, hein.
2ïžâŁ Ăa devient intĂ©ressant pour ceux qui les survolent :
Ăa confirme les ressentis ou les verbatims que je peux lire parfois Ă propos des newsletters en gĂ©nĂ©ral : quand on les zappe, soit elles blablatent trop, soit ça ne vous intĂ©resse plus vraiment (mais pourquoi diable restez-vous abonné·e ? Z'ĂȘtes masos ?). Petite pression de 50 bars sur mes Ă©paules, lĂ .
C'est par ailleurs confirmé un poil plus loin quand je vous demandais si vous vous sentiez assez informé·e par les trucs que vous lisez :
Pas d'énorme surprise non plus en soi : personne n'aime les machins promotionnels. On est là pour apprendre des choses ou se marrer, pas pour s'inscrire à des bootcamps claqués du boule.
3ïžâŁ Corolaire logique de tout ça : vous ĂȘtes 70 % Ă lire La Plume DĂ©chaĂźnĂ©e intĂ©gralement, et 70 % Ă trouver que tous les 15 jours, c'est super mon pote, change rien, cĆur sur ta mif đ«¶
Sur les rubriques que vous apprĂ©ciez, je trouve que c'est plutĂŽt homogĂšne ; c'est lĂ oĂč ça aurait Ă©tĂ© bien d'avoir un peu plus de rĂ©pondants afin d'avoir davantage de disparitĂ©s. Je peux tout au plus songer Ă virer les Strips, qui semblent faire le moins l'unanimitĂ© (merci, ça m'Ă©conomise du taf).
Pour le fun, les suggestions. Vous direz merci Ă la personne qui veut davantage de jambons, je suis en pourparlers avec Fleury Michon pour des codes promo :
4ïžâŁ Ajoutons un peu de profondeur Ă ce graphique avec les statistiques de conso des 4 premiĂšres Ă©ditions de La Plume DĂ©chaĂźnĂ©e :
Premier constat : peut un chouille mieux faire quand mĂȘme sur les taux d'ouverture rĂ©cents, mes objets sont visiblement nazes. Ou alors je n'envoie pas la newsletter Ă la bonne heure / bon jour, possible aussi. Je vais vous interroger lĂ -dessus, tiens.
Second constat : le CTR est beaucoup trop faible pour une newsletter de ce genre (problĂšme que j'avais dĂ©jĂ Ă l'Ă©poque avec Sapajou, quel hasard ! đ¶).
đ Autrement dit, la majoritĂ© des lecteurs ouvrent la newsletter mais ne vont pas lire les billets. Ăa fait bien chier, vu le temps que ça prend, ces gros pavĂ©s.
Eh bah, chÚr·es camarades, c'est reçu 5/5.
5ïžâŁ Je termine par les remarques :
Qu'est-ce que j'en retire ?
On touche lĂ au cĆur du sujet : si on changeait rien et qu'on faisait comme d'hab', ce sondage n'aurait servi Ă rien.
Voici le plan de bataille mis en Ćuvre dĂšs cette Ă©dition :
Sur les rubriques existantes, pas de réel bouleversement : pour le moment, on conserve tout, sauf les Strips, qui sont expédiés manu militari dans les limbes des contenus pourris. Adieu petit Tintin parti troto.
Je vais proposer moins de gros billets de fond. Ou plutĂŽt, mieux les rĂ©partir dans l'annĂ©e, et ne pas en ajouter systĂ©matiquement. L'essentiel du match se jouera ici, dans cette newsletter. Ăa me permet de maximiser les chances que les contenus soient lus puisque, d'ordinaire, on a toujours de la perte sĂšche quand on demande aux gens de faire une action quelconque.
Les contenus de la Revue PressĂ©e seront directement inclus ici. J'ai eu de bons Ă©chos en apartĂ©, donc il y a vraisemblablement du potentiel sur cette rubrique (plutĂŽt bien plĂ©biscitĂ©e par ailleurs dans le sondage). Ăa me permet Ă©galement de rĂ©pondre Ă ma problĂ©matique de lecture / CTR. Revers de ce choix : la newsletter risque d'apparaĂźtre visuellement plus longue.
Et là , mes ami·es, j'en reviens à un choix entre la Peste Noire ou le choléra : soit je garde une newsletter "courte" visuellement en externalisant les contenus (comme jusqu'à maintenant) - mais pas grand monde ne va les lire, soit je centralise la plupart des contenus ici - et ça devenir trop long, pas lu.
J'ai l'impression qu'il n'y a pas trop de bonnes solutions ici sans sacrifier Ă l'ADN de La Plume ; on va quand mĂȘme tester un format plus traditionnel (donc moins media), un peu long (au pire vous zapperez certaines parties), et on verra comment Ă©voluent les chiffres et vos ressentis lĂ -dessus.
Tester des trucs, c'est bien, mais au final, c'est l'audience qui décide... et vous avez voté.
Allez, au menu du jour :
Quand ton étude ne veut absolument rien dire
Vous reprendrez bien un peu de ROI pour vos contenus ?
Comment recycler ses contenus intelligemment ?
[Ătude de cas] Quand ta stratĂ©gie de contenu fait des Ă©tincelles
OpenAI a un petit problÚme de modération sur son GPT Store
Google se prend une éniÚme amende pour viol de propriété intellectuelle
La Question pas si con
â Quand ton Ă©tude ne veut absolument rien dire
Metricool a récemment sorti son édition 2024 sur "l'art et la maniÚre de tout déchirer sur LinkedIn". Ce n'est pas le titre exact, mais c'est à peu prÚs ça.
Ils ont analysĂ© plus de 41 000 pages entreprise et 1,5 million de publications afin de rĂ©pondre Ă des questions mĂ©taphysiques comme : "quel est le meilleur moment pour publier sur LinkedIn ?", ou encore : "quels formats gĂ©nĂšrent le plus dâengagement et de partages ?".
Les tendances, ça peut ĂȘtre intĂ©ressant.
Le problĂšme, c'est de les appliquer Ă soi-mĂȘme sans aucun discernement : quand on produit une analyse sur des stats aussi larges que nombreuses, on tombe sur une espĂšce de moyenne qui ne veut absolument rien dire.
Par exemple, quand Metricool annonce sans sourciller que le mercredi est le meilleur jour pour poster, ou qu'il vaut mieux le faire à 10h, ça ne tient absolument pas compte des différences entre les secteurs d'activité, des tailles d'entreprise, des régions géographiques et des publics cibles.
Du coup, on se retrouve effectivement avec une étude qui brosse de grosses tendances, mais qui ne vous servira personnellement à rien du tout. Dommage, ça aurait été intéressant de pouvoir jouer avec les datas en les segmentant avec différents filtres.
Je vous mets le lien de l'étude ici, ça vous évitera de laisser votre mail à un truc inutile.
đ” Vous reprendrez bien un peu de ROI pour vos contenus ?
Contently a sorti derniÚrement un modÚle ma foi assez intéressant pour mesurer le ROI du content marketing.
Leur méthodo se concentre sur la progression à travers différentes phases de maturité avec KPI associés :
La construction de l'audience (crawl) : donc attirer du public, avec des KPI tels que la portée de l'audience et son évolution, l'engagement des cibles, l'équilibre des sources de trafic et l'efficacité de la stratégie d'acquisition...
La génération de leads (walk) : aprÚs avoir établi une audience, l'objectif est de convertir ces gens en leads (nombre de leads générés, engagement des prospects avec les contenus...).
La génération de thunasses (run) : cette phase évalue l'impact direct du contenu sur les revenus, en utilisant trois approches : la valeur SEO du contenu (trÚs discutable, car limité à un seul canal), la valeur d'un lead, et l'attribution single touch qui attribue la vente à un contenu spécifique.
L'attribution de revenus (fly) : une étape finale qui envisage une approche "multi-touch" pour l'attribution des revenus, et qui prend en compte toutes les interactions du client le long du cycle de vente.
De vous à moi, ça ne révolutionne fondamentalement rien et ça sent un peu l'enrobage marketing fumeux, mais leur document complet est bien foutu et pose de bonnes bases pour vous filer un coup de pouce sur cette partie toujours trÚs chiante de la mesure des perfs des contenus.
â»ïž Comment recycler ses contenus intelligemment ?
Vu chez Muriel Vandermeulen (oui, encore, bah dĂ©solĂ© si des gens font encore du contenu intĂ©ressant sur LinkedIn) : une excellente petite checklist pour faire du recyclage de contenu intelligent, aka pas bĂȘte et mĂ©chant comme "Kevin, le livre blanc qu'on a tĂ©lĂ©chargĂ© 3 fois lĂ , ça marche pas ouf, fais des posts Insta avec !".
OĂč vous apprendrez notamment que pour bien recycler ses contenus, il faut :
Des objectifs bien définis ;
Des cibles pour ces contenus ;
Des critÚres de recyclage (qu'est-ce que l'on recycle exactement, sur quelles métriques) ;
Des consignes (pour créer du contenu pérenne, utile et attrayant).
Vous trouverez un petit exemple dans le post - que je ne vous mets pas ici volontairement, comme ça, ça vous force à aller voir, bande de léthargiques du clic.
⥠[Ătude de cas] Quand ta stratĂ©gie de contenu fait des Ă©tincelles
On reste sur LinkedIn (quoi, d'autres contenus intéressants ? Mais c'est la folie !), avec un post de Laura Blanchard qui revient sur la conf' qu'elle a donné au Black&White SEO 2022.
Ce qui va surtout nous intéresser ici, c'est sa présentation, qu'elle a glissé intégralement (+80 pages !) dans son post.
Elle y papote des 3 grandes actions qu'elle a mises en place pour développer les conversions issues du SEO :
Enrichissement éditorial grùce à l'UX research.
Diversification des CTA pour aligner la conversion sur l'intention de recherche.
Multiplication des formats de contenus pour maximiser le reach de chaque message.
Alors oui, ça parle un peu, beaucoup, passionnément de SEO.
Mais ça regorge aussi d'exemples intéressants sur ce que l'on peut faire en stratégie de contenus, avec des résultats business trÚs concrets à cÎté.
đ§ OpenAI a un petit problĂšme de modĂ©ration sur son GPT Store
Oh bah ça alors ! Le GPT Store de monsieur Altman est en train de devenir un terreau fertile pour les GPTs spammy, juridiquement douteuses et potentiellement nuisibles !
ĂA ALORS ! MAIS QUELLE SURPRISE !
L'article de TechCrunch revient sur ce constat que personne n'aurait décidément pu prévoir : le GPT Store est littéralement submergé par des contenus potentiellement en violation du droit d'auteur et que les systÚmes de modération sont incapables de réprimer.
Ainsi, de nombreux GPTs dans le store utilisent des éléments de franchises populaires de films, de télévision et de jeux vidéo sans autorisation, tandis que d'autres imitent des personnes ou des organisations sans avoir leur consentement of course.
Cerise sur le paquebot : le GPT Store contient également des tentatives de "jailbreaking" des modÚles d'OpenAI.
Non, vraiment, quelles conséquences fùcheuses et inattendues.
đž Google se prend une Ă©niĂšme amende pour viol de propriĂ©tĂ© intellectuelle
L'Autorité de la concurrence française a infligé à Google une (éniÚme) amende de 250 millions d'euros pour des violations liées aux rÚgles de propriété intellectuelle.
Mais comment que pourquoi ?
Tout simplement parce que Google a formé son IA Bard (reblazé Gemini) sur le contenu des éditeurs et agences de presse sans les en informer.
OH MAIS QUELLE SURP... Ok, j'arrĂȘte.
Pris la main dans le sac comme un gamin, Google s'est engagé à ne pas contester les faits et a proposé une série de mesures correctives ; tout ce qu'il voulait faire, c'est se concentrer sur ce noble objectif de connecter les gens à un contenu de qualité de maniÚre durable.
Pauvre petit pÚre. Les gens de l'UE sont vraiment des méchants vilains qui entravent le progrÚs.
đ€ La Question pas si con
Ă votre avis, quelle est la langue vivante la plus proche du latin ?
Le français ?
L'espagnol ?
Ou tout simplement... l'italien ?
Vous donnez votre langue au reblochon ?
Eh bien, en réalité, selon certaines études phonologiques (la science qui étudie les sons d'une langue), la langue la plus proche du latin serait...
... Certaines variantes de la langue sarde, dont la phonologie est encore plus proche de celle du latin classique que de l'italien !
Le castillan (l'espagnol, quoi) arrive en deuxiĂšme position (ou en troisiĂšme si on cale le sarde en premier).
Quant au français... C'est la langue la moins latine, notamment à cause des parlers germaniques !
(Bien pour ça que les alsaciens se sentent beaucoup plus allemands que français đ)
Comment avez-vous trouvé les modifs de cette édition ?
Vous pouvez m'aider à le savoir en likant (ou pas) ci-dessous, voire en laissant un commentaire salé.